Fabian Maingain (Défi) et Zoubida Jellab (Ecolo) ont intégré le CA de Gial

A la suite d’une assemblée générale et d’un conseil d’administration (CA) lundi après-midi, les conseillers communaux d’opposition Fabian Maingain (Défi) et Zoubida Jellab (Ecolo) ont été intégrés comme membres au sein de l’ASBL Gial, en charge de l’informatique et de la bureautique de tous les services de la Ville de Bruxelles.

C’est ce qu’a indiqué ce lundi le cabinet de l’échevin bruxellois chargé de l’Informatique Mohamed Ouriaghli (PS), qui assure également que tous les documents sur la gestion sont à leur disposition dans un souci de transparence. Un nouveau conseil d’administration sera organisé mercredi. Il permettra notamment de faire un récapitulatif des documents fournis. Le point est également à l’ordre du jour du prochain conseil communal de la Ville, le 26 mars.

Zoubida Jellab explique que certains contrats ne sont que consultables sur place, ce qui ajoute des difficultés à leur recherche d’informations, et la masse de documents à éplucher est déjà conséquente. Elle dit avoir reçu durant le week-end tous les compte-rendus des CA depuis 2006 et de nouveaux documents ce lundi parmi lesquels la liste des fournisseurs, le contrat de gestion, le compte annuel uniquement de l’année 2016 ou encore les descriptions de fonction, mais vides, du consultant-directeur Michel Leroy qui gagnait 1.000 euros par jour presté. L’ONSS consulte actuellement les comptes de Gial, entres autres pour regarder de plus près les revenus touchés par les consultants.

Un ancien directeur avait touché trois millions d’euros  en 17 ans en tant que faux indépendant

Durant 17 ans, le directeur des développements de l’ASBL de la ville de Bruxelles Gial a touché trois millions d’euros en tant que faux indépendant et sans qu’aucun appel d’offres a été lancé comme la loi l’exigeait, avait révélé, en février dernier, le Vif, sur base d’un audit sévère. Au vu de la valeur (875 euros par jour puis 1000 euros par jour suite à l’indexation), la loi imposait de lancer un appel d’offres de marchés publics. La loi sur les marchés publics n’a donc pas été respecté, tandis que le contrat de faux indépendant pose question.