“Espérons que vous nous retrouverez dans six jours” : l’ordonnance sparadrap, l’espoir d’Uber
La multinationale parle d'”une semaine très difficile pour la mobilité à Bruxelles“
Depuis plusieurs semaines déjà, les chauffeurs Uber sont forcés à l’arrêt, dans un dossier qui fait les gros titres sur fond de conflit entre taxis et LVC, et mise en place du Plan Taxi par les autorités bruxelloises.
C’est désormais vers le 10 décembre que les espoirs d’Uber et des deux milles chauffeurs LVC qui en dépendent sont tournés : ce jour-là, le Parlement bruxellois se penchera sur une solution d’urgence, une proposition d’ordonnance temporaire “sparadrap” en extrême urgence déposée par plusieurs partis de la majorité (DéFI, Groen, Open VLD et one.brussels). “Dans sept jours, les chauffeurs pourraient être de retour sur la route, et vous pourriez recommencer à vous déplacer facilement dans Bruxelles“, indique la compagnie dans un message envoyé à ses utilisateurs, “Mais rien n’est encore joué“, alors que la solution proposée par une partie de la majorité bruxelloise a provoqué la colère des taximen.
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Uber se réjouit également des 34.000 signatures de la pétition circulant “pour aider les chauffeurs : cela prouve à quel point les chauffeurs sont importants à vos yeux“. “Nous sommes plein d’espoir sur l’évolution de la situation à Bruxelles et sommes impatients de pouvoir vous offrir à nouveau le service que vous appréciez tant“, écrit également la compagnie de LVC.
Des dizaines de milliers de trajets annulés
Dans son email à ses abonnés, la multinationale américaine regrette amèrement l’arrêté forcé des chauffeurs avec lesquels elle collabore. “Depuis une semaine, [ils] n’ont pas pu générer de revenus en utilisant l’application et subvenir ainsi aux besoins de leur famille. Et vous n’avez pas pu vous déplacer dans Bruxelles aussi facilement qu’auparavant. Nous savons à quel point cette semaine a été difficile pour vous aussi“, écrit notamment lUber.
La compagnie parle ainsi de dizaines de milliers de trajets qui n’ont pas pu avoir lieu, partageant à l’appui une carte où chaque point “est un passager qui n’a pas pu trouver de chauffeur pour se déplacer, depuis une semaine“.
ArBr – Photo : Belga (illustration)