Environ 150 parkings vélos sécurisés ouverts dans des parkings automobiles d’ici trois ans

Quelque 150 parkings sécurisés pour vélos seront ouverts à Bruxelles sur une période de trois ans, au sein des parkings automobiles gérés par BePark, a annoncé l’entreprise lundi matin, en collaboration avec Cycloparking, le département cycliste de l’Agence bruxelloise du stationnement parking.brussels. La démarche s’inscrit dans le cadre du Masterplan vélo de la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt et vise à répondre aux objectifs fixés par la Région dans le contrat de gestion 2022-2026 de parking.brussels.

“L’impossibilité de stationner son vélo dans un endroit sûr, protégé des vols et des éléments, constitue l’un des freins les plus importants à la pratique du vélo à Bruxelles”, note Elke Van den Brandt. “Nous luttons évidemment contre les vols avec les zones de police, mais nous voulons aussi proposer davantage de solutions de stationnement sécurisé.”

Lundi matin à Auderghem, cinq nouveaux arceaux de stationnement cycliste ont dès lors été inaugurés au sein d’un parking souterrain de BePark, remplaçant deux places initialement destinées à des voitures. Un espace a également été spécifiquement aménagé pour accueillir deux vélos cargo, plus imposants que des vélos classiques. D’ici 2026, 2.500 places similaires devraient voir le jour grâce à ce partenariat public-privé, à une allure d’un nouveau parking par semaine.

La formule s’adresse principalement aux riverains qui n’ont pas la possibilité de stationner leur vélo de façon sécurisée, comme dans le cas de personnes habitant un appartement par exemple. “On remarque que les cyclistes garent rarement leur vélo à plus de 200 mètres de chez eux”, souligne parking.brussels. “La distance domicile-parking est donc très importante, d’où l’utilité de ce genre d’infrastructures.” 

Au prix de 15 euros par an, l’accès au parking se fera via une application pour smartphone, comme c’est déjà le cas pour les automobilistes abonnés chez BePark.

Belga – Photo : BX1

■ Reportage de Thomas Dufrane et Anna Lawan.