Enseignement : 1 500 postes supprimés ? “Ce chiffre est faux”, assure la ministre

Malgré les économies budgétaires imposées à tous les secteurs, la ministre de l’Enseignement Valérie Glatigny (MR), souligne que l’éducation n’est pas uniquement touchée négativement. “Il y a des mesures positives, notamment pour les enseignants”. Elle était l’invitée de Bonjour Bruxelles.

Parmi les mesures positives qu’elle cite, une prime de 5% est prévue pour les enseignants formés en quatre ans. Ainsi qu’un allègement de deux périodes prévu en début de carrière et après 60 ans, pour tous les enseignants. Les directions quant à elles, bénéficieront d’une revalorisation.

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Si les syndicats dénoncent les mesures prises pour l’enseignement, la ministre entend leur avis. “Ils sont dans leur rôle, je comprends leur émotion. Mais ce n’est pas une surprise que nous devons faire des économies. Un professeur sur 5 est payé avec de l’emprunt”, explique Valérie Glatigny (MR). Elle affirme que l’ensemble des secteurs (culture, sport, enseignement supérieur) a été mis à contribution avec un objectif : “réinvestir à terme, notamment dans l’école”. 

Autre mesure qui inquiète : la fin de la gratuité scolaire pour les élèves de primaire. Un retour en arrière ? Selon la ministre, le montant de 45 millions pour les fournitures scolaires et les repas seront en partie réaffectés. Elle assure que les écoles auront simplement plus d’autonomie pour organiser l’aide, et que la gratuité sera maintenue pour les familles les plus en difficulté.

Récemment, le journal Le Soir publiait ce chiffre : 1 500 suppressions de poste dans le secondaire, en conséquence de l’allongement des cours pour les enseignants dans le secondaire supérieur. L’horaire va passer de 20 a 22h de cours. Valérie Glatigny, réfute ce chiffre : “C’est faux. Ils ne tiennent pas compte de l’allègement horaire”. Elle assure que la priorité reste la lutte contre la pénurie d’enseignants. “C’est très peu vraisemblable qu’il y ait des licenciements”. La ministre évoque plutôt des non-remplacements.

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Concernant la réduction des options en troisième secondaire, et donc un retour possible au tronc commun, là encore la ministre apporte des précisions. “Huit options sur les seize seront maintenues dans le qualifiant. Ce n’est pas une remise en cause du tronc commun, mais c’est important de faire de l’enseignement qualifiant, un choix positif”. 

Enfin, alors que le statut des enseignants sera replacé par un CDI, ce serait pour “stabiliser les jeunes dans le métier et leur donner une perspective de long terme dans l’enseignement”. Selon Valérie Glatigny, un jeune enseignant sur cinq quitte le métier rapidement.

■ Interview de Valérie Glatigny (MR), ministre de l’Éducation et de l’Enseignement pour Adultes à la FWB au micro de Fabrice Grosfilley 

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