Emploi : six chômeurs sur dix prêts à travailler à l’étranger, selon une étude d’Actiris
59% des chercheurs d’emploi bruxellois sont prêts à quitter la Belgique pour acquérir une expérience professionnelle à l’étranger. C’est ce que révèle une étude commandée par Actiris, réalisée auprès de 2000 chômeurs.
Leur motivation? La recherche d’expérience professionnelle et l’amélioration des compétences mais aussi l’apprentissage d’une langue étrangère et l’espoir d’un meilleur salaire. La difficulté à s’éloigner des proches, la crainte de frais trop élevés, la peur de perdre ses droits au chômage ou d’être trop âgé, figurent parmi les freins les plus couramment cités. Les déplacements à l’étranger constituent, selon Actiris, un réel avantage pour les demandeurs d’emploi.
Les trois destinations qui ont offert le plus de contrat d’emploi aux demandeurs d’emploi bruxellois en 2019 sont la France (38%), le Canada (12%) et la Bulgarie (12%). Pour ce qui est des contrats de stages, la France reste en tête (33%), suivie de l’Espagne (17%) et du Portugal (10%).
L’analyse du profil des chercheurs d’emploi qui partent travailler à l’étranger semble montrer que la mobilité internationale n’est pas réservée aux jeunes sur-diplômés.
- 47% ont entre 18 et 30 ans
- Près de 20% sont des travailleurs expérimentés de plus de 45 ans
- 49% ont un niveau CEE au maximum (Certificat d’Enseignement Secondaire Supérieur)
- 14% n’ont pas terminé l’enseignement secondaire
Les métiers le plus souvent exercés sont conseiller/ère clientèle francophone, personnel/le de restauration et animateur/rice en club de vacances. 80% des contrats signés en 2019 étaient des CDI.
25% des chercheurs d’emploi ont obtenu une aide financière. Tous les chercheurs d’emploi qui partent en stage à l’étranger via Actiris reçoivent une bourse variant de 2191 à 6914 euros
BX1 Rédaction