Elections 2019 : Défi se présente comme une alternative au “libéralisme sans coeur du MR” et au “collectivisme” du PS
Dans une allocution mettant en avant les multiples axes du programme de DéFI, Olivier Maingain est aussi revenu sur le thème du moment: le climat.
Le libéralisme du MR “sans inspiration” et “sans coeur” est “suranné”. Par effet de miroir, le PS revient à ses vieux démons du “collectivisme”, a affirmé vendredi soir le président de DéFI, Olivier Maingain. Il a galvanisé ses troupes à l’occasion de leur départ dans la campagne électorale sous le slogan “Clairement plus juste”.
Pour M. Maingain, la “répétition mécanique du ‘jobs, jobs, jobs’ de Charles Michel“, faute de n’avoir pas perçu les mutations profondes de la société, n’a jamais parlé aux gens qui “ne veulent plus être réduits à la comptabilisation d’une unité de travail“.
“De nouveaux équilibres au citoyen”
Dans son programme et à travers son slogan, DéFI croit qu’il faut un projet de société qui offre de nouveaux équilibres au citoyen tout au long de son parcours de vie. Cela commence par un enseignement de qualité et de la formation continuée tout au long de la carrière. Celle-ci doit être inscrite au coeur de la sécurité sociale, en tant que levier de prévention pour que personne ne soit en décrochage, estime son président.
Olivier Maingain n’a par ailleurs pas épargné non plus les “chevaliers blancs du cdH”, qui ont renversé la majorité en Wallonie mais n’ont rien changé chez Publifin. Les humanistes se retrouvent en outre à devoir remplacer in extremis, des “têtes de listes en fuite”, une allusion aux retraits de Joëlle Milquet à Bruxelles et de Dimitri Fourny en Wallonie, a-t-il relevé.
“Clairement plus juste”
Face à cela, à travers son slogan “Clairement plus juste”, DéFI veut dire, d’après son président, que “la politique a encore des lettres de noblesse lorsqu’elle parle des problèmes des citoyens”.
Dans une allocution mettant en avant les multiples axes du programme de DéFI, Olivier Maingain est aussi revenu sur le thème du moment: le climat.
“Nous ne pouvons décevoir les générations futures. Nous n’aurons pas de société prospère si nous n’avons pas réussi à faire face à l’enjeu climatique“, a-t-il averti, déplorant le rejet par certains partis de modifier l’article 7bis de la Constitution pour permettre l’adoption d’une loi climat.
Belga, image Belga