Deux supporters d’Anderlecht condamnés à une peine de travail et une interdiction de stade

Le tribunal correctionnel de Bruges a condamné mardi un supporter d’Anderlecht à une peine de 60 heures de travail pour avoir tagué le stade Jan Breydel ainsi que le poste de police de Bruges à l’occasion de la rencontre entre les Bruxellois et leurs rivaux de la Venise du Nord.

Sa complice a bénéficié de la suspension du prononcé. Le juge a également prononcé une interdiction de stade d’un an à l’égard des deux prévenus.

Le concierge du stade Jan Breydel a découvert les actes de vandalisme le 28 avril 2019. Les mots “We are RSCA”, “Puta FCB” et “acab” (all cops are bastards, ndlr.) figuraient parmi les graffitis. Le Club de Bruges avait immédiatement fait effacer les inscriptions.

Caméras de surveillance

Grâce à des caméras ANPR (caméra intelligente qui reconnait des numéros d’immatriculation, ndlr.), une femme de 20 ans et un homme de 23 ans de Meise avaient pu être identifiés par les enquêteurs. Ils ont reconnu être responsables de 24 “tags” aux abords du stade et au poste de police. Le parquet avait requis une peine de travail et une interdiction de stade pendant un an.

Les supporters d’Anderlecht ont expliqué qu’ils se sont laissé emporter par leur haine pour le FC Bruges. L’avocat de la jeune femme a décrit les faits comme une erreur de jeunesse. Depuis lors, dit-elle, elle ne s’intéresse même plus au football. Sa défense a demandé et obtenu la suspension du prononcé de la condamnation.

Belga/Photo Belga