Deux détenus radicalisés sur trois ne sont pas accompagnés
Sur 450 détenus radicalisés en Belgique, 132 ont reçu une forme d’accompagnement, écrit mercredi De Morgen.
Soixante-huit ont entamé un parcours individuel de déradicalisation.
La Sûreté de l’Etat estime que 450 détenus présentent des signes de radicalisation en Belgique; 237 d’entre-eux sont une étape plus loin et figurent sur la liste de la “cellule extrémisme”, créée en 2015 au sein de l’administration pénitentiaire.
Vingt-et-un détenus sont par ailleurs logés dans des ailes “De-Radex” à Hasselt et à Ittre, où ils sont isolés afin d’éviter les influences. D’après les chiffres obtenus par De Morgen, 12 d’entre eux suivent un parcours de déradicalisation individuel.
En Flandre, ces parcours sont assurés par deux consultants spécialisés. Indépendamment des sections “De-Radex”, ils ont débuté un tel travail individuel avec 33 détenus dans deux prisons du nord du pays. En Belgique francophone, 35 parcours individuels ont été entamés. En tout, 68 détenus suivent un tel accompagnement individuel intensif, soit un détenu de la “cellule extrémisme” sur trois.
BELGA