Des opportunités d’emploi face à la pénurie d’accueillantes d’enfants à domicile
De nombreuses opportunités d’emploi existent pourtant, avec au moins 200 postes de salariés disponibles en contrat à durée indéterminée. Une campagne d’information sera lancée la semaine prochaine pour valoriser le métier et lui donner davantage de visibilité.
Le secteur de la petite enfance est confronté à une importante pénurie d’accueillantes et d’accueillants d’enfants à domicile en Fédération Wallonie-Bruxelles, alerte l’association sectorielle Cosege mercredi. Ces professionnels accueillent à leur domicile ou dans un lieu qu’ils et elles ont choisi une moyenne de quatre enfants par jour, âgés de quelques mois à environ 3 ans.
Encadrés par une équipe pluridisciplinaire (pour l’accompagnement pédagogique et la gestion administrative entre autres), ils sont salariés auprès de services d’accueil d’enfants (SAE) organisés par des pouvoirs organisateurs de type associatif ou public (commune, CPAS, intercommunale).
La Coordination des services d’accueil d’enfants (Cosege) souligne que ces SAE représentent une part importante de l’offre d’accueil en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les 70 services proposent actuellement 8.120 places d’accueil (18% de l’offre totale, selon les dernières statistiques). Le métier souffre pourtant d’un manque de reconnaissance et le secteur fait face à une importante pénurie, malgré les plus de 200 opportunités d’emploi recensées en Fédération Wallonie-Bruxelles, constate la Cosege. Elle lancera donc une campagne de promotion le 26 novembre afin de rendre le métier plus visible et d’informer sur ses conditions d’exercice.
La campagne s’adresse au grand public et spécifiquement aux jeunes qui réfléchissent à leur orientation, aux étudiants qui envisagent leur futur emploi ou encore aux personnes qui souhaitent se réorienter “vers un métier porteur de sens”. La Cosege espère ainsi favoriser le recrutement d’accueillantes et d’accueillants d’enfants à domicile. “Au vu du manque actuel de places d’accueil en Fédération Wallonie-Bruxelles, cet objectif est d’autant plus important”, remarque-t-elle.
Belga