Des fidèles sans ticket ont suivi la messe du Pape dans des églises: “C’était un moment festif de se retrouver ensemble”

Ceux qui n’ont pas eu de place au stade Roi Baudouin pouvaient aussi suivre la messe du Pape à distance, dans des églises. C’était notamment le cas à la Basilique de Koekelberg, qui a accueilli quelques centaines de fidèles.

Quelques centaines de fidèles dans la Basilique, mais face à eux, ce dimanche, des écrans géants retransmettaient la messe du Pape au stade Roi Baudouin. “J’ai ressenti la même émotion que celle partagée au stade. Je suis vraiment très touchée et très contente d’avoir eu l’occasion de voir tout ça“, se réjouit une croyante.

C’est une manière, pour certains, de suivre la messe papale dans une église plutôt qu’à la maison, à défaut d’avoir eu des tickets pour le stade. “Les places sont parties très vite”, confirme une maman dans la Basilique.

Au même moment qu’au Heysel, ici, on chantait aussi. Certains fidèles ont d’ailleurs préféré l’ambiance de leur Basilique à celle du stade. “Je savais que, quel que soit l’endroit où je serais, j’allais participer à la messe et communier avec l’Église universelle“, explique un pratiquant. “Pour moi, cela avait du sens de pouvoir être dans un petit groupe. On a l’habitude de prier ensemble. C’était un moment festif de se retrouver ensemble. Ça n’aurait pas été le cas dans ce stade“, estime une autre.

Pour l’occasion, ils ont profité des écrans géants qui avaient été installés pour la visite, la veille, du Pape à la Basilique.

Ce matin, à Bruxelles, aucune messe n’avait lieu pour laisser la lumière sur celle au Heysel, comme lors de la dernière visite papale, il y a trente ans. “C’est plutôt très rare. C’est arrivé en 1995 aussi. Là, les églises étaient fermées pour donner l’occasion, aussi bien aux prêtres qu’aux curés, d’aller, avec leurs paroissiens, là où se trouvait le Pape et de suivre la messe en direct“, se rappelle Martine Motteux-Abeloos, directrice générale de la Basilique de Koekelberg.

■ Reportage de Romain Vandenheuvel, Arnaud Bruckner et Gauthier Flahaux