Demotte portera la Déclaration de Bruxelles à l’ONU début mars

gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à propos du pacte d'excellence - BX1

Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte se rendra du 10 au 14 mars à New York, en vue de porter la Déclaration de Bruxelles, qui appelle notamment à décriminaliser l’interruption volontaire de grossesse (IVG), à la 63e Commission de la condition de la femme de l’ONU, a indiqué jeudi son cabinet.

“Signez la Déclaration ! Et réunissons nos voix pour porter un message fort au cœur et dans les coulisses de la Commission de la condition de la femme de l’ONU. Plus nous serons nombreux, plus notre voix aura du poids”, souligne Rudy Demotte à un mois de son départ vers New York.

Le texte a été lancé fin juin par le ministre-président et la précédente ministre des Droits des femmes Isabelle Simonis. Récoltant plus de 2.500 signatures sur internet (www.droitavortement.com), la déclaration défend également la prise en considération de l’IVG comme acte médical relevant du domaine de la santé, la suppression de la clause de conscience et un accès sans entrave à l’information sur les droits en matière de santé reproductive et sexuelle. Il demande en outre la mise en œuvre de programmes d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.

“Réaffirmons que la maternité librement consentie est un droit fondamental de la personne humaine ; Réaffirmons la liberté de choix et le droit d’autodétermination des femmes à poursuivre ou non une grossesse”, peut-on lire en début de texte.

“A la veille des élections européennes, alors que nous assistons dans certains pays à la recrudescence de courants conservateurs menaçant sévèrement le droit à l’interruption volontaire de grossesse, nous ne pouvons pas relâcher notre attention ni nos efforts. Le droit à l’avortement doit rester une priorité pour chacun d’entre nous, ici comme ailleurs”, estime encore le socialiste qui est aujourd’hui en charge des Droits des femmes au sein du gouvernement de la FWB.

Au niveau fédéral, la Chambre avait approuvé, début octobre, la proposition de loi qui sortait l’IVG du code pénal, sans pour autant dépénaliser l’acte.

Belga