De plus en plus de bracelets électroniques comme alternatives à la prison

Le nombre de surveillances électroniques en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a augmenté de 8% entre 2016 et 2017.

L’an passé, 2.742 justiciables ont été mis sous bracelet électronique, rapportent les titres Sudpresse jeudi, sur base des chiffres des maisons de Justice de la FWB.

Des huit formes de surveillance électronique, c’est la détention à domicile pour les petites peines (inférieures à un an de prison), qui connaît la plus forte progression: 703 personnes dans ce cas (+55% par rapport à 2016). L’autre surveillance électronique en forte hausse est celle qui touche les préventives.

En 2017, cela a concerné 444 personnes (+17%). Lors de leur arrestation (ou plus tard lors de leur incarcération en préventive), ces suspects ont donc été placés sous bracelet, muni d’un GPS, plutôt qu’envoyés (ou maintenus) en prison.
En revanche, on enregistre une baisse des mises sous bracelet de condamnés à de lourdes peines (plus de trois ans): 355 cas contre 364 en 2016. Diminution aussi des mises sous bracelet des condamnés à des peines comprises entre un et trois ans: 1.228 cas contre 1.339 en 2016.
Le Centre de surveillance électronique tourne 365 jours par an et 24 heures sur 24, avec une équipe de 63 personnes.
BELGA

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31 mai 2018 - 06h30
Modifié le 31 mai 2018 - 09h25