De plus en plus font appel à l’Unia pour dénoncer des discriminations
Le centre interfédéral pour l’Egalité des Chances, Unia, a ouvert l’an dernier 2.192 dossiers, révèle la publication de ses rapports annuels et chiffres 2018. Il s’agit d’une hausse de près de 10% par rapport à 2017. Au total, ce sont pas moins de 7.489 signalements qu’a reçus le centre l’an dernier. Unia en a jugé 5.292 comme faisant partie de son champ de compétences et 2.192 dossiers ont finalement été ouverts. Cette augmentation est-elle proportionnelle à celle des discriminations ? Lode Nolf, porte-parole de l’Unia, est l’invité de l’émission #M.
Pour Lode Nolf, il n’y a pas plus de discrimination qu’avant mais est lié à une question de visibilité et de sensibilité plus forte. “Les gens se rendent compte que les discrimination et les inégalités ne font plus partie de ce monde-ci. Les gens nous appellent pour faire une declaration mais cela ne veut pas dire qu’il y a plus de racisme ou d’intolérance”.
Le rapport d’Unia sur les discriminations montre également que certains critères de discrimination ont augmenté. En premier, on retrouve toujours ‘l’origine de la personne’. Les autres critères qui sont en nette progression sont la ‘fortune’, le ‘handicap’ et l”état de santé’.
BX1