Cumul des mandats : le MR ne s’engage pas dans la voie du décumul intégral
Le MR ne s’engage pas dans la voie du décumul intégral entre une fonction exécutive locale (bourgmestre ou échevin) et un mandat parlementaire, affirme le parti par voie de communiqué. Il rappelle sa proposition de ne pas autoriser le cumul dès lors que la commune en question compte plus de 50.000 habitants, soit la règle applicable au parlement européen.
Les Verts ont appelé mercredi matin le président des libéraux francophones, Olivier Chastel, à mettre en oeuvre lui aussi le décumul intégral. Dans un communiqué, M. Chastel a rappelé son attachement à “un certain ancrage local” des parlementaires MR. Il met également en avant quelques-unes des autres réformes proposées par son parti : suppression du système de suppléance et de l’effet dévolutif de la case de tête afin d’accroître la liberté de choix des électeurs. Les libéraux veulent aussi réduire le nombre de mandataires et rationaliser les structures publiques par des fusions ou des regroupements. À Bruxelles, ils plaident pour la suppression d’un mandat d’échevin par commune.
Pour ce qui est des règles internes, le MR a limité à trois le nombre de mandats rémunérés qu’un élu peut détenir en plus de son mandat originel. Quant aux structures subventionnées par les pouvoirs publics et considérées comme privées, à l’image du Samusocial, elles doivent rentrer dans le champ de structures publiques et être soumises à une “transparence totale”. “Le MR maintient le cap pour plus de clarté et d’efficacité”, dit M. Chastel.
Le communiqué ne dit mot du cas d’Armand De Decker, le bourgmestre d’Uccle mis en cause dans l’affaire du Kazakhgate, à propos de qui les Verts interpellaient le MR. (Belga, photo Belga/Laurie Dieffembacq)