Proximus: le plan de transformation prévoirait 1.900 licenciements et 1.250 engagements, selon Kris Peeters

Le plan de “transformation” de Proximus impliquerait le départ de 1.900 personnes mais aussi 1.250 engagements, a indiqué le ministre de l’Emploi, Kris Peeters, à l’issue d’une réunion avec la CEO et le président du conseil d’administration de l’entreprise, Dominique Leroy et Stefaan De Clerck, le Premier ministre, Charles Michel, et le ministre des Télécommunications, Philippe De Backer.

A la suite des premières informations faisant état d’une restructuration de l’opérateur téléphonique et de la menace pesant sur 2.000 emplois, le Premier ministre a annoncé qu’il convoquait la direction de Proximus ce mercredi. “On nous a dit: d’un côté, on va engager des gens, il est question dans les filiales de 1.250, et de l’autre côté, on examine comment on pourra ou on devra se séparer de 1.900 personnes“, a expliqué M. Peeters.

On a dit aussi que ces 1.900 n’étaient pas définitifs. C’est une situation délicate“. “Il est important de dire que tout le monde devra prendre ses responsabilités et que nous sommes très préoccupés par les possibles pertes d’emplois“, a-t-il ajouté. Le nombre d’emplois menacés n’est pas encore précis, a souligné pour sa part M. De Backer. Selon lui, le plan de “transformation” de l’entreprise doit lui permettre de rester compétitive dans un marché numérique en plein changement.

De nouveaux profils seront nécessaires chez Proximus afin de se préparer à ce changement. Il faudra de toute façon en recruter. De l’autre côté, la concertation sociale sera aussi nécessaire“, a ajouté le ministre. Le gouvernement a demandé plus d’informations sur la façon dont le plan sera mis en oeuvre. “On a évoqué certains chiffres. Nous avons demandé plus de précisions. C’est une entreprise cotée en bourse, je dois donc garder les discussions confidentielles. Mais nous sommes en train d’examiner la façon de conserver la compétitivité de Proximus et d’organiser la concertation sociale“, a encore indiqué le ministre qui a dit vouloir éviter les licenciements secs ou à tout le moins les limiter à un “minimum“.

• En duplex: Marie-Noëlle Dinant