Coronavirus : près d’un quart des tests réalisés en une semaine étaient positifs

Test PCR Covid-19 Coronavirus - Illustration Belga Bruno Fahy

Selon les dernières données, encore non-consolidées.

Le chiffre est interpellant : durant les sept derniers jours de calcul menés par Sciensano (30 décembre – 5 janvier), le ratio de positivité était de 23,78% : ainsi, sur les 525.471 tests réalisés dans le pays durant cette période, 124.948 sont revenus positifs, indique l’Institut de Santé publique dans un bilan non-consolidé, que nous a communiqué ce dimanche par le cabinet du ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke (Vooruit).

Ces derniers jours, c’est donc près d’un quart des tests Covid réalisés en Belgique qui étaient positifs. Cela représente une moyenne de 17.555 cas positifs par semaine, en date du 5 janvier, soit une augmentation hebdomadaire de 97%. Quant au nombre de contaminations détectées quotidiennement, elles ont même plafonné à 28.042 ce mardi (+104% d’augmentation quotidienne)

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Et dans les hôpitaux ?

Quant aux hôpitaux, selon le même bulletin sanitaire, on a compté entre 150 et 200 nouvelles hospitalisations en moyenne chaque jour (150 le 2 janvier, le chiffre le plus bas, et 217 le 4 janvier, le maximum enregistré durant cette période).

Le nombre de patients aux soins intensifs continue, lui, à baisser selon les données du rapport, avec 537 personnes hospitalisées le 30 décembre, contre 444 ce samedi.

Un variant moins grave, pourquoi maintenir les mesures ?

Alors, face à ces chiffres d’hospitalisations, “si l’Omicron est moins méchant et que les vaccinés se retrouvent très peu aux soins intensifs, et sachant que les soins ne sont plus submergés, pourquoi maintenir toutes ces restrictions comme si on voulait interdire à une maladie d’exister ?“, s’interroge sur Twitter le docteur Gilbert Bejjani, médecin-directeur de la Clinique de la Basilique (groupe CHIREC).

Ce à quoi lui a répondu, sur le même réseau social, France Dammel, porte-parole du ministre Vandenbroucke : “parce que si proportionnellement Omicron entraîne beaucoup moins d’hospitalisations, on va avoir tellement de contaminés qu’on risque d’avoir encore énormément d’hospitalisés ! C’est pourquoi les hôpitaux se préparent aussi au pire“. Et d’ajouter, répondant à un autre internaute que s’il y a “beaucoup moins d’hospitalisations proportionnellement [par rapport au variant Delta], mais vu le boum de contaminations attendu, il est logique de se préparer au pire au niveau des hospitalisations“, indique-t-elle.

 

ArBr – Photo : Belga (illustration)

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09 janvier 2022 - 11h31
Modifié le 10 janvier 2022 - 07h44