Coronavirus : 215 agents de la Stib s’allient pour faire reconnaître leur droit de retrait

La requête a été introduire ce matin devant le le tribunal du travail de Bruxelles. Un collectif de 215 agents de la Stib demande la reconnaissance de leur droit de retrait. L’ordonnance qui fixe les plaidoiries est attendue d’ici quelques jours, pour.

Pour comprendre il faut remonter aux 11 et 17 mai derniers. Le déconfinement s’amorce et de nombreux chauffeurs de bus et conducteurs de tram refusent de reprendre le travail : suite à la suppression de mesures sanitaires au sein de la compagnie de transport, ils s’estiment insuffisamment protégés et invoquent leur droit de retrait, qui consacre au travailleur la possibilité de refuser d’assumer sa tâche s’il estime que sa sécurité n’est pas garantie, sans que cela ne le prive de son salaire.

Mais ce droit n’avait pas été accepté par leur employeur. Le travail avait finalement repris au bout de six jours de contestation, mais les agents concernés entendent aujourd’hui que la justice leur reconnaisse ce droit et ordonne à la Stib de verser les rémunérations impayées.

►Reportage de Thomas Dufrane et Frédéric De Henau