Communales : à Molenbeek, PS-Vooruit et PTB ont conclu un accord de majorité
Le PS, Vooruit et le PTB de Molenbeek ont abouti à un accord de coalition pour la mandature qui est sur le point de commencer, a annoncé mardi la bourgmestre de Molenbeek Catherine Moureaux (PS), dans une communication via l’agence Belga, également au nom des chefs de file de Vooruit et du PTB.
“Catherine Moureaux (PS), Saliha Raïss (Vooruit) et Dirk De Block (PTB) sont heureux d’annoncer que leurs discussions ont permis d’aboutir à un accord solide et cohérent pour former une majorité de progrès à Molenbeek”, a-t-elle précisé. Selon celle-ci, l’accord sera prochainement présenté dans les AG des trois partis concernés. Sous réserve du soutien des différentes AG, PS-Vooruit et PTB en dévoileront les détails dimanche matin, à quelques heures de l’installation du nouveau conseil communal.
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Dans cette commune de l’ouest de la capitale, les listes PS-Vooruit et PTB occuperont ensemble 23 sièges sur 45. La liste PS-Vooruit, emmenée par la bourgmestre sortante Catherine Moureaux, a remporté les élections à Molenbeek-Saint-Jean, le 13 octobre dernier, non sans avoir perdu 5 des 17 sièges qu’elle occupait sous la précédente législature. La liste PTB-PVDA l’a suivie de près avec 11 sièges (+4). Celle-ci précède le MR-Open Vld (8 sièges) et la Team Fouad Ahidar qui fait son entrée au conseil, forte de 7 sièges. La liste Molenbeek Autrement de l’ex-CdH-Engagés, Ahmed El Khanouss obtient 4 sièges; Ecolo-Groen, 2, et les Engagés-CD&V (1).
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“Ces dernières semaines, nous avons pu travailler en profondeur, dans un climat de sérénité et de confiance. Nous sommes convaincus que le projet social et ambitieux porté par nos trois partis répond aux besoins des Molenbeekois et Molenbeekoises”, a commenté Catherine Moureaux.
“Une expérimentation de la pire sorte”, pour David Leisterh
Le président du MR bruxellois, David Leisterh a vivement dénoncé mardi l’entrée annoncée dans la majorité molenbeekoise du PTB. A l’attention de certains médias, il soutenu que l'”on ne peut pas s’accommoder de la participation au pouvoir d’un tel parti, encore moins en glorifiant les accords de majorité”.
“Commune historiquement libérale et chère à notre cœur, qui porte le projet de capitale de la culture pour 2030, Molenbeek devrait être au cœur du redéploiement régional, mais elle est aujourd’hui dirigée par les communistes, comme une expérimentation de la pire sorte“, a regretté le président des libéraux francophones à Bruxelles.
Pour celui qui est en charge des négociations, notamment avec les socialistes, pour la formation d’un gouvernement régional, “il ne faut pas être dupe du cœur de la stratégie communiste, la dissimulation du projet pour infiltrer le pouvoir et mieux asseoir leurs positions“. “Je condamne avec la plus grande fermeté la dédiabolisation d’un parti à l’idéologie moribonde, responsable de tant de peine, de misère et de morts“, telle que véhiculée par certains médias “se gargarisant de ce qu’ils appellent un projet “social-démocrate“. (…) Il n’y a rien de social dans le communisme, il n’y a qu’une faillite programmée qui entraînera tout le monde, les plus faibles d’abord, dans un précipice sans nom. A l’ère des réseaux sociaux et des fake news en tous genres, le devoir de la presse est de garantir un travail intellectuel de qualité et une information sans biais, pas de créer les conditions de son accession au pouvoir“, a-t-il encore dit.
Belga
■ Les explications de Meryem Laadissi en direct depuis Molenbeek