Communales 2024 : le piétonnier attire du monde, mais les clients sont-ils au rendez-vous ?
Dix ans après les premiers coups de pelle, les autorités de la Ville de Bruxelles semblent avoir réussi leur pari : le piétonnier attire du monde et les échos des passants sont généralement positifs. Mais cette affluence de passants se répercute-t-elle sur les commerces du centre-ville ? On fait le point dans le reportage ci-dessus.
La dynamisation du centre-ville n’est pas le seul enjeu de la Ville de Bruxelles, la plus vaste commune de la Région bruxelloise. Elle est caractérisée par une population aux profils socio-économiques diversifiés. Néanmoins, le revenu équivalent médian de la commune est inférieur à celui de la Région.
Laeken, ainsi que la partie ouest du Pentagone, située à proximité de l’ancien axe industriel de la vallée de la Senne, accueillent une population souvent issue des classes populaires. Le quartier européen, les abords de l’avenue Louise et de l’avenue Franklin Roosevelt accueillent en revanche des populations plus aisées.
Les taux de chômage varient sur le territoire, de moins de 5% (Neder-Hembeek Nord) à 43 % (secteur statistique Palais de Justice – Hôpital Saint-Pierre). Le prix de vente médian des appartements de la Ville de Bruxelles (250 000 euros) est un peu supérieur à celui des appartements de l’ensemble de la Région (240 000 euros). Par contre, les maisons sont moins chères et la différence est importante : leur prix médian est de 370 000 euros dans la commune contre 455 000 euros pour la Région.
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■ Reportage de Thomas Dufrane, Morgane Van Hoobrouck et Stéphanie Mira