C’est la rentrée pour les étudiants du supérieur

Trois semaines après leurs cadets de l’enseignement obligatoire, les quelque 230.000 étudiants du supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles retrouvent ce lundi leurs auditoires pour une nouvelle année académique.

Cette rentrée intervient alors que les règles de finançabilité des étudiants prévues par le décret Glatigny ont été rétablies. L’an passé, juste avant les élections, ces règles avaient été assouplies pour un an par une majorité alternative PS-Ecolo-PTB, ce qui avait précipité la chute de la majorité avec les libéraux. Le sujet devrait à nouveau occuper le devant de la scène. Mercredi, la fédération des étudiants francophones (FEF) a d’ailleurs prévu d’organiser une manifestation sur cette thématique devant le cabinet de la ministre-présidente de la FWB, Elisabeth Degryse (Engagés), en charge de l’Enseignement supérieur. Dès son arrivée au pouvoir, celle-ci a en effet affiché sa volonté de revoir les choses au moyen d’un nouveau texte baptisé “décret parcours”.

►Relire | Les loyers des kots étudiants toujours aussi élevés sur le marché privé 

Peu d’informations ont filtré à ce jour sur les intentions de la ministre, sinon la date d’entrée en vigueur prévue pour la rentrée 2026 déjà, soit dans un an à peine. En lien avec ce dossier, la ministre Degryse est aussi attendue de pied ferme sur un autre sujet brûlant: celui de la lutte contre la précarité croissante des étudiants.  Au printemps dernier, la fédération des étudiants francophones (FEF), rejointe par plusieurs associations (Ligue des familles, etc.) ainsi que les pouvoirs organisateurs de l’enseignement et les recteurs des universités, avait appelé la ministre Degryse à agir plus vigoureusement en la matière.

► Revoir | Versus – Bruxelles ville étudiante: les enjeux de l’année

Enfin, l’année académique qui s’ouvre devrait voir aboutir un autre chantier entamé en fin de législature passée: celui de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur. Une étude -baptisée Behaves- menée en 2023 a jeté une lumière crue sur le sujet: près de 30% des étudiantes, chercheuses et doctorantes interrogées y confiaient avoir été la cible de violences sexistes ou sexuelles au sein même de leur établissement supérieur.

BX1
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur nos mentions légales