Catherine Moureaux : ” Notre dispositif contre la toxicomanie ne repose que sur le dispositif local”
La toxicomanie reste un problème dans le quartier Ribaucourt et s’accentue depuis plusieurs mois. Pour la bourgmestre de Molenbeek, il faut évidemment de la prévention, mais surtout de la répression. Elle fait appel à la police des chemins de fer et à la Stib.
La consommation de crack devient très problématique sur la Région bruxelloise et en particulier dans le quartier de Ribaucourt. La bourgmestre de Molenbeek, Catherine Moureaux (PS), demande de la répression de la part de ses agents. Elle demande des gardiens de la paix et des policiers à pieds dans la station et à proximité. Seulement, elle en appelle aussi au fédéral et à la police des chemins de fer. “J’ai interpellé une fois la ministre de la Mobilité, Elke Van den Brandt et deux fois la stib pour avoir une présence dans la station.”
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Pour elle, il faut de la prévention, mais aussi de la répression par rapport à la consommation de drogues.
Une enquête disciplinaire sur la zone ouest
Suite à l’altercation survenue entre des jeunes de l’athénée du Sippelberg et des policiers de la zone Ouest sur les rives de la Lesse, Catherine Moureaux veut être précautionneuse. Elle précise toutefois qu’enquête disciplinaire a été ouverte et sera traité avant la décision de justice. “On se mettait hors délais raisonnable si on attendait la décision de justice. Cependant, il est bien évident que nous aurons des actes justes et pris avec discernement.”
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■ Catherine Moureaux, bourgmestre de Molenbeek, dans Bonjour Bruxelles par Fabrice Grosfilley