Cancer du sein : le délai du droit à l’oubli sera raccourci en Belgique dès 2025
Il est souvent difficile de recommencer sa vie après avoir battu un cancer du sein. Même si on essaye d’oublier, l’administration est là pour nous le rappeler. C’est pour cette raison que des associations se battent pour réduire le temps du droit à l’oubli, et aujourd’hui, c’est une victoire considérable. Thiffany Bulteau porte-parole de Think Pink, était l’invitée du 12h30.
En Belgique, le droit à l’oubli a été introduit en 2019. Concrètement, c’est le fait de ne pas avoir à déclarer un ancien cancer lorsqu’on va faire une demande d’assurance pour un prêt, pour un entretien d’embauche ou encore pour acheter une maison. Le délai du droit à l’oubli démarre en général lorsque le médecin déclare une rémission, même si cela dépend de chaque personne.
En 2019, celui-ci était de 10 ans et aujourd’hui, suite à un rapport sur le cancer du sein émanant du Centre fédéral d’Expertise des Soins de Santé, les tableaux de référence vont être révisés, et les délais réduits.
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Pour les cancers du sein in situ, soit lorsque la tumeur est confinée au niveau du tissu où elle a pris naissance, le délai d’attente est totalement supprimé. Ensuite, pour les cancers qui se sont étendus, mais qui restent petits ou rapidement diagnostiqués, le délai est réduit à 1 an et enfin pour les personnes âgées de – de 21 ans, cela passe de 8 à 5 ans automatiquement.
Il s’agit d’une réelle victoire pour l’association ThinkPink spécialisée dans la lutte contre le cancer du sein, qui rappelle que celui-ci touche 1 femme sur 8 soit 10 500 personnes en Belgique.
■ Interview de Thiffany Bulteau porte-parole de Think Pink au micro de Fanny Rochez et Vanessa Lhuillier