Bruxelles veut renforcer la lutte contre les discriminations à l’emploi
Des tests qui permettent de détecter les cas de discrimination à l’embauche pourront bientôt être utilisés sur base de signalements ou de plaintes, sans devoir obtenir l’accord préalable d’un magistrat.
Ce projet, porté par le ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI) a été adopté très largement par la commission des Affaires économiques du parlement bruxellois. Celui-ci vise à simplifier la mise en place des tests, pour lutter contre le phénomène de discrimination à l’emploi. Ainsi, le ministre de l’Emploi propose des tests plus “proactifs” avec : un renforcement de la protection des inspecteurs et une collaboration accrue avec Actiris.
En effet, en cas de suspicion de phénomènes de discrimination dans un secteur d’activité, les inspecteurs régionaux de l’emploi pourront réaliser des tests sur base d’une plainte, d’un signalement ou de “suspicion raisonnable”. Actiris pourra désormais échanger des informations avec l’inspection régionale de l’emploi, en communiquant les différents signalements rapportés par les chercheurs d’emploi.
Belga – Photo : Belga