Benoît Cerexhe (cdH) : “La mobilité est un des échecs de la construction bruxelloise”
Benoît Cerexhe, bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre et chef de groupe cdH au Parlement bruxellois a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw dans L’Interview ce mardi.
Il est revenu sur la venue de Carles Puigdemont à Bruxelles et demande à Charles Michel de s’exprimer sur ce sujet, ainsi qu’à Didier Reynders de jouer son rôle de ministre des Affaires étrangères qui semble être davantage jouée par Theo Francken ces derniers jours. Il se dit choqué que l’Espagne, “partenaire européen”, puisse être accusée d’attitude dictatoriale. “C’est un Etat de droit, c’est un Etat démocratique”, déclarait-il dans l’Interview.
Mobilité : un échec dû à un “sous investissement et un éparpillement complet des compétences”
Concernant la très mauvaise place de Bruxelles en matière de mobilité, Benoît Cerexhe affirme que la mobilité est “l’un des échecs de la construction bruxelloise”. Selon lui, les responsabilités sont “collectives” et cet échec est dû à un “sous-investissement” et un “éparpillement complet des compétences” depuis 30 ans. Le bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre demande à ce que tout le monde se mette autour de la table, puisque les intérêts sont communs. “On devrait pouvoir développer une vision commune”, expliquait t-il dans l’Interview.
Il s’est également exprimé au sujet de Pascal Smet : “Il fait ce qu’il peut, comme ces prédécesseurs l’ont fait depuis la création de la Région bruxelloise”. Selon Benoît Cerexhe, le ministre bruxellois de la Mobilité a “hérité d’une situation”.
Benoît Cerexhe est par ailleurs membre d’un groupe de travail qui souhaite instaurer un système de limitation de vitesse variable. “A certains moments de la journée, il faut limiter la vitesse quand il y a plus de circulation”, affirmait-il. Le but : fluidifier la circulation et réduire le nombre d’accidents.