Augmentation de la violence verbale à l’encontre du personnel de la Stib en 2024

La violence verbale à l’encontre des employés de la Stib continue d’augmenter, rapporte la société bruxelloise de transport public ce mardi. À l’inverse, les agressions physiques sont en légère baisse.
Au total, 848 dossiers ont été ouverts pour agression verbale en 2024, soit une cinquantaine de plus qu’en 2023. En ce qui concerne les violences physiques, 116 enquêtes ont été ouvertes l’an dernier, contre 133 auparavant. “Nous constatons une diminution du nombre d’agressions physiques, mais davantage d’agressions verbales envers le personnel”, a déclaré Guy Sablon, porte-parole de la société. Ces agressions visent notamment les contrôleurs, les conducteurs ou encore les guichetiers. En comparaison, 659 cas de violence verbale avaient été recensés en 2021, 745 en 2022 et 791 en 2023.
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Pour les violences physiques, les chiffres restent relativement stables: 113 incidents en 2021, 102 en 2022, 133 en 2023 et 116 en 2024. Lorsqu’un cas est signalé, la procédure d’assistance aux victimes est automatiquement déclenchée. Le personnel bénéficie alors d’un accompagnement sur le lieu de l’incident, à l’hôpital, auprès de la police, sur le lieu de travail ou à domicile. Les membres du personnel partagent aussi régulièrement leurs expériences sur internet. La Stib se constitue fréquemment partie civile à la suite de plaintes. En cas d’agression physique, la police et une équipe de sécurité de la Stib sont immédiatement alertées. “Ils interviennent le plus rapidement possible, car il s’agit d’interventions prioritaires”, précise M. Sablon.
La société bruxelloise de transport public présentait ce mardi son rapport annuel, dans lequel on apprend notamment que le nombre de voyages sur le réseau a progressé de 7% en 2024, atteignant 401,9 millions de trajets, soit plus d’un million par jour.
Belga