Attentat à Bruxelles : “Schaerbeek tournera la page, mais n’oubliera pas”, déclare Cécile Jodogne
Après l’attentat de lundi soir, qui a fait deux morts, la situation semble revenir à la normale à Bruxelles, puisque le niveau d’alerte est repassé à 3. Cela signifie, vigilance, mais pas de panique. La bourgmestre de Schaerbeek, Cécile Jodogne (DéFI), était l’invitée de Bonjour Bruxelles.
C’est à Schaerbeek, que le suspect a été interpellé, et finalement tué. Dans ce quartier bien vivant : “l’interpellation aurait pu être plus compliquée, mais la police est intervenue de manière professionnelle”, explique la bourgmestre. Il y aurait eu de la résistance de la part du suspect, qui a suscité le tir de la police.
Si les voisins connaissaient Abdesalem Lassoued, il n’y avait aucune trace de son existence dans les services communaux de Schaerbeek. “Aucune démarche n’a jamais été faite, il n’a jamais cherché à s’inscrire”, confirme Cécile Jodogne. De plus, même lorsqu’il avait introduit sa demande d’asile à l’Office des Étrangers, et qu’il avait reçu l’ordre de quitter le territoire, la Commune a juste su que le courrier recommandé n’avait jamais été retiré.
Y a-t-il eu une faille dans le système ? Pour la bourgmestre de Schaerbeek, “il faut analyser la situation, améliorer le processus et en tirer les conséquences qu’il faut.”
Si son collègue Bernard Clerfayt (DéFI) a demandé la démission de la secrétaire d’État à l’Asile, Nicole de Moor (CD&V), elle ne s’est pas prononcée dans ce sens.
Côté psychologique, une aide a été mise en place pour la belle-fille du terroriste, scolarisée à Schaerbeek.
► Interview de Cécile Jodogne (DéFI), bourgmestre de Schaerbeek au micro de Fabrice Grosfilley