Attentat à Bruxelles : l’extradition des deux suspects arrêtés en France n’est pas envisagée à ce stade
Le parquet fédéral a confirmé qu’il a participé à une réunion avec le parquet national anti-terroriste français (Pnat) mardi après-midi, au sujet des deux hommes interpellés en France en lien avec l’attentat commis le 16 octobre à Bruxelles.
Actuellement, il n’est pas envisagé que la Belgique demande leur extradition, a indiqué le parquet fédéral.
Les ministères publics fédéraux belge et français se sont rencontrés afin d’évoquer l’enquête pour terrorisme menée à la suite de l’attentat commis le 16 octobre dernier à Bruxelles. Deux hommes, qui auraient eu des contacts avec l’auteur de l’attentat, Abdesalem Lassoued, ont en effet été interpellés par la police française. L’enquête se poursuit en France. La Belgique n’entend pas demander, à ce stade, l’extradition des deux hommes, a indiqué le parquet fédéral lundi soir.
Mardi, le Pnat a annoncé que deux Tunisiens, domiciliés en région parisienne, “susceptibles d’être en lien avec l’auteur de l’attentat” commis le 16 octobre à Bruxelles, ont été mis en examen et placés en détention provisoire par un juge d’instruction. Les investigations “se poursuivent pour préciser leurs liens” avec l’assaillant, Abdesalem Lassoued, a ajouté le Pnat.
Cet homme, un Tunisien radicalisé âgé de 45 ans, a tué deux personnes le 16 octobre dernier en soirée, dans le centre de Bruxelles. Les victimes, deux Suédois âgés de 60 et de 70 ans, étaient venus à Bruxelles pour supporter leur pays dans un match de football l’opposant à la Belgique.
Les forces de l’ordre se sont lancés à la recherche de l’auteur, tandis que les Bruxellois ont été encouragés à éviter de circuler dans la ville. Le stade Roi Baudouin, où se déroulait le match en présence de nombreux supporters, a été confiné. Le 17 octobre au matin, Abdesalem Lassoued a été localisé à Schaerbeek. Il a été abattu par un tir policier.