Après l’Avenir, des licenciements sont attendus chez Be TV
Quelques licenciements sont à craindre ces prochains mois parmi le personnel de la chaîne à péage Be TV. Le plan n’a toutefois pas l’ampleur de celui qui touche les éditions l’Avenir. D’après le permanent SETCa Yves Flamand, la direction cherche un moyen de faire évoluer la chaîne face à la concurrence de Netflix et du téléchargement illégal notamment. Le syndicaliste n’a pas avancé de précisions chiffrées quant à ces départs, évoquant “un certain nombre de licenciements”.
Filiale de Nethys à l’instar des éditions l’Avenir, Be TV est confrontée à des difficultés depuis quelques temps. Outre Netflix et les téléchargements, le représentant SETCa a également cité des droits de diffusion du football plus onéreux.
“Un plan a été lancé en interne il y a plusieurs mois pour voir comment faire évoluer la société en évitant la casse sociale. Il s’agit surtout d’assurer la pérennité de la chaîne”, a-t-il expliqué.
“Il y aura des licenciements, vraisemblablement à diverses échéances, mais pas de procédure de licenciement collectif”, a-t-il ajouté. M. Flamand s’attend à ce que ces départs interviennent dans le courant du premier semestre 2019.
La Libre rapportait vendredi que le plan, destiné à rationaliser les équipes techniques, serait lié au déménagement, intervenu en septembre 2017, du siège de Be TV. Les équipes avaient alors quitté la chaussée de Louvain, à Schaerbeek, pour rejoindre l’avenue Ariane, à Woluwe-Saint-Lambert. Le studio de production de Be Tv avait toutefois été maintenu chaussée de Louvain. Ce studio doit être modernisé, ce qui passe par des investissements dans du nouveau matériel technique.
La direction de Be TV a proposé d’externaliser une partie du personnel technique. Une fois bouclé, le plan de transformation devrait déboucher sur le départ de 23 personnes sur un effectif global d’environ 180 personnes.
Belga