Une application pour encourager les déplacements à pied à Bruxelles

L’application “be walking.be Brussels”, consacrée aux chemins piétons de la capitale vient de voir le jour. Un atlas de poche est également disponible. Les communes pilotes de Jette, Anderlecht et Evere ont accepté d’afficher 100 cartes grand format au dos d’abribus de la STIB, qui sont orientées en fonction de la localisation exacte de l’usager.

A la demande de la Région, l’ASBL Trage Wegen a réalisé, avec l’aide de citoyens bruxellois, l’inventaire de tous les chemins et raccourcis à Bruxelles. Cette initiative vise à faciliter et rendre plus agréable la marche. “A Bruxelles, on l’utilise déjà beaucoup, mais avec ces outils, on la rend plus agréable et on découvre des chemins méconnus”, explique Pascal Smet. “Ces outils sont le fruit d’une incroyable mobilisation. Des centaines de citoyens ont sillonné notre Région pour identifier tous les chemins piétons et leur praticabilité”.

Au total, 800 km de sentiers, chemins et raccourcis qui ne sont pas accessibles aux voitures sont renseignés. Pascal Smet a remarqué que seulement un Bruxellois sur 2 dispose d’un véhicule et que seulement un sur trois privilégie les déplacements en voitures aux déplacements à pied et en transports en commun. L’application est pour l’instant uniquement disponible pour les smartphones sous Android. Une version pour les iPhones sera disponible dans les mois à venir. L’application fonctionne offline. Elle est en open data, ce qui permet aux utilisateurs de la modifier et d’en faire ainsi une “carte vivante”.

En fonction du point d’arrivée souhaité, l’application détermine l’itinéraire le plus rapide ou le plus agréable. Des icônes signalent sur la carte des points d’intérêt comme les arrêts de bus, les toilettes publiques, les stations Villo, les sentiers de randonnée ou même les points de vue. L’atlas de poche gratuit est découpé en 144 cartes. Il permet d’apposer des annotations pour en faire une sorte de carnet de promenade personnalisé.

  • Reportage : David Courier et Charles Carpreau