Amnesty International appelle l’ambassade iranienne à exiger la libération du professeur Djalali
Des militants d’Amnesty International vont appeler lundi durant toute la journée l’ambassade d’Iran à Bruxelles à exiger la libération du professeur irano-suédois invité de la VUB Ahmadreza Djalali et d’autres prisonniers d’opinion, a fait savoir l’ONG dans un communiqué.
Ahmadreza Djalali a été arrêté il y a quatre ans en Iran, soupçonné d’espionnage. Selon Amnesty International, il a été “condamné à mort à l’issue d’un procès manifestement inéquitable“. Il aurait, selon l’ONG, été forcé d’avouer sa culpabilité à la suite de torture psychologique. Amnesty rappelle que l’Iran a été frappé particulièrement fort par la pandémie de Covid-19, expliquant que le virus peut également se propager rapidement dans les prisons.
“Si Ahmadreza Djalali était infecté, au vu de sa mauvaise santé, cela pourrait être très dangereux“, a déclaré Wies De Graeve, directeur d’Amnesty International en Flandre.
Belga