Ahmed Laaouej sur le plan Good Move : “Je pense que Fabrice Cumps a pris la bonne décision à Anderlecht”

Intérrogé sur le plan Good Move, Ahmed Laaouej, président de la Fédération bruxelloise PS et bourgmestre de Koekelberg, a déclaré dans + d’Actu qu’il fallait être à l’écoute de la population dans ce dossier et salue la décision de Fabrice Cumps à Anderlecht.

Le plan Good Move ne cesse de faire couler beaucoup d’encre. Sur ce dossier, Ahmed Laaouej dit essayer d’apaiser un certain nombre de quartiers. “J’ai fait de la sécurité routière une priorité, ce que je demande à Bruxelles Mobilité c’est de prendre en considération certaines urgences.” Il donne en exemple trois accidents qui ont eu lieu à Simonis.  “Je demande à Bruxelles Mobilité de prendre à bras-le-corps le plus rapidement possible la sécurisation de l’espace à Simonis. Pourquoi Bruxelles Mobilité ne nous envoie aucun signal pour nous dire “oui, nous comprenons vos propriétés et nous allons mettre le paquet pour sécuriser cet endroit.”

De la même manière, le bourgmestre attend des efforts supplémentaires concernant l’accès PMR à certaines stations de tram.  “Il n’y a toujours aucune avancée à ce niveau. Ce que je souhaite, c’est que les communes puissent être mieux respectées dans leurs priorités, car elles sont le mieux placé pour identifier les besoins et là, malheureusement, j’observe des retards.

Par rapport au retrait du plan Good Move dans la commune d’Anderlecht, Ahmed Laaouej salue la décision du bourgmestre Fabrice Cumps (PS). “Il s’est rendu compte qu’il y a eu un certain nombre de défaillances au niveau de la concertation. Il est bien pour un politique de pouvoir remettre l’ouvrage sur le métier et se dire qu’on peut mieux faire.

À lire aussi : Good Move à Anderlecht : la violence a gagné sur le dialogue selon sept associations

Nous sommes là pour pouvoir être à l’écoute de la population et on ne peut pas se permettre de brutaliser certains quartiers populaires en leur déniant le droit de pouvoir donner leur avis dans de bonnes conditions” ajoute-t-il. “Aujourd’hui, on a des gens qui n’adhèrent pas aux réformes proposées parce qu’ils estiment qu’elles se font avec une certaine brutalité, je rappelle les blocs de béton qui ont enclavé tout un quartier comme à Cureghem qui est densément peuplé, or les habitants ne sont pas contre toute évolution.”

Il faut renforcer la concertation, faire des adaptations où c’est nécessaire, réconcilier celles et ceux en charge de ces dossiers et les habitants des quartiers, y compris les commerçants et les entreprises

Retrouvez en intégralité l’interview d’Ahmed Laaouej

■ Anaïs Corbin / Une interview réalisée par Fabrice Grosfilley