Ahmed Laaouej sur la friche Josaphat : “Nous voulons le respect des accords”

Ahmed Laaouej,  président de la fédération Bruxelloise du Parti Socialiste, était l’invité de Fabrice Grosfilley dans + d’Actu, ce mardi.

Le dossier de la friche Josaphat risque d’être le prochain bras de fer entre partenaires de la majorité bruxelloise. Alors que les écologistes ont annoncé leur intention de renégocier le projet de construction de logements sur ce site, le président de la fédération Bruxelloise du Parti Socialiste, Ahmed Laaouej a redit dans “+ d’Actu” sa détermination à faire aboutir ce dossier :« friche Josaphat, champ des Cailles, autant de dossiers certains ne sont pas très cohérents. Ils nous disent qu’ils sont sociaux mais ils ne veulent pas qu’on construise des logements. Je rappelle que plusieurs dizaines de milliers de ménages  Bruxellois sont en attente de logement et que d’autres sont dans des logements impayables car le marché n’a pas de scrupule. Il y a un dossier qui est bien charpenté, qui est déjà passé en première lecture au gouvernement, donc qui a déjà été négocié. Il permet de préserver 67% de la superficie pour des espaces verts en construisant quelques logements, mais même cela c’est trop pour certains. Moi je dis attention à ne pas être l’otage de groupes radicaux qui ne veulent plus de logement quel que soit l’espace qu’on leur propose. Nous voulons le respect des accords. On ne peut pas se prétendre social d’un coté et s’opposer à des plans qui permettent à des bruxellois et bruxelloises de vivre dignement”.

Dans la même émission le numéro 1 des socialistes bruxellois a également confirmé son souhait de pouvoir mettre en place une commission d’enquête sur les pratiques d’Uber révélées par la presse ces dernières semaines. L’annonce de cette commission avait été faite par Ridouane Chahid le chef de groupe au parlement bruxellois mais la demande n’a pas encore été formellement déposée.

« La Belgique ce n’est pas un torchon sur lequel on s’essuie les pieds. Détectives privés pour enquêter sur les concurrents ou sur les ministres, destruction de preuves, fausses manifestations… Ce sont des choses extrêmement grave pour la démocratie c’est la raison pour laquelle nous  pensons qu’une commission d’enquête est le meilleur véhicule, mais nous allons en discuter avec les partis de la majorité et les formations de l’opposition et on décidera en fonction de cela » a estimé Ahmed Laaouej.