Agora.Brussels dénonce le manque d’innovations démocratiques dans la déclaration gouvernementale

Le mouvement citoyen Agora.Brussels s’est penché sur les innovations démocratiques proposées dans la déclaration gouvernementale. Il les qualifie de “trop peu, trop tard et trop symboliques”.

L’accord prévoit le droit de pétition pour permettre aux citoyens d’être entendu à la Chambre. “Rien de nouveau”sous le soleil fédéral. Cependant, les citoyens ne sont toujours pas assurés que leur pétition donnera lieu à un vrai changement”, estime le mouvement citoyen.

Le droit de vote sera étendu aux jeunes de 16 ans. Mais cette mesure ne sera appliquée qu’aux élections européennes. “Pourquoi pas au niveau fédéral, régional ou municipal ?”, regrette Agora.Brussels.

Enfin, ce gouvernement veut expérimenter de nouvelles formes de participation. Agora.Brussels est enthousiaste mais critique : “Que veut réellement dire “expérimenter de nouvelles formes de participation”? Tout dépend de la forme que prendra cette participation. Sera-t-elle ouverte réellement à toutes les personnes vivant sur le territoire belge ou s’appuiera-t-elle sur des structures déjà existantes et peu inclusives?”

Pour le mouvement, les mesures proposées ne suffisent pas. “Si le gouvernement veut vraiment rétablir la confiance des citoyens dans la politique, il n’y a qu’une seule façon : confirmer radicalement cette confiance dans l’autre sens”, déclare Pepijn Kennis, député bruxellois. “Ce n’est que si la politique montre vraiment qu’elle a confiance en ses citoyens, et leur donne plus de pouvoir réel que colorier une boule tous les cinq ans, que les citoyens auront à nouveau confiance en la politique”.

YdK – Photo/ Agora.brussels