À l’ULB, la vente de synthèses soulève des débats sur l’entraide étudiante
Si les examens sont finis, certains étudiants se préparent déjà à la prochaine session avec notamment, des synthèses payées sur les sites des cercles étudiants.
Cette démarche de monétiser les documents n’est pas appréciée de tous, et certains regrettent le manque de solidarité. “On est dans un lieu commun de partage et d’entraide, ça ne devrait pas être monétisé”, témoigne une étudiante. Cet avis est partagé par la plateforme Pastel, crée par des étudiants, qui proposent des synthèses gratuites.
Sur les plateformes des cercles, les prix varient de 3,5 euros à 6 euros, et les étudiants justifient la démarche, en expliquant qu’il s’agit uniquement du prix d’impression. “Les cercles sont créés et gérés par les étudiants et pour les étudiants“, précise Loïc Nanga, président de l’association des cercles de l’ULB.
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L’autre avantage de ces plateformes selon lui, c’est un travail de meilleure qualité. En effet, chaque synthèse est relue et corrigée par les professeurs avant publication. De son côté, l’ULB se dit favorable à la démarche des cercles étudiants tant que l’entraide reste le maître-mot.
■ Reportage de Gilles Joinau et Béatrice Broutout