14% des jeunes à Bruxelles se reconnaissent comme aidants proches
La 7e semaine des aidants proches se déroule du 4 au 10 octobre. Focus cette année sur les jeunes, qui soutiennent et accompagnent un ou une proche, membre de la famille ou pas, avec des conséquences sur le développement social et psychique de ces jeunes aidants.
Les aidants proches exercent leur activité de soutien et d’accompagnement en dehors de tout cadre professionnel et de rémunération. Ils seraient 15% à Bruxelles. Si l’on s’intéresse aux jeunes, ils sont 14% à Bruxelles à se reconnaître comme aidants proches, ce qui représente deux à trois élèves par classe.
Il s’agit d’aider au quotidien au niveau d’un traitement médical, de démarches administratives, de tâches ménagères. “Ces jeunes se retrouvent à prendre en charge des responsabilités qui ne sont pas les leurs et sont celles d’un adulte, mais qui sont nécessaires pour que la famille fonctionne“, explique Florence Watteyne, coordinatrice des Jeunes aidants proches.
► Revoir notre reportage : Une maison dédiée aux jeunes aidants proches (26 septembre 2018)
L’accompagnement réalisé peut prendre beaucoup de place dans la vie de l’aidant, et peut aboutir à un déséquilibre entre l’épanouissement du jeune et la charges des responsabilités qui pèsent sur ses épaules, avec l’apparition de difficultés sociales ou psychiques, des problèmes de décrochage scolaire, de santé mentale ou d’isolement, analyse Florence Watteyne.
La Maison des aidants proches, qui offre accueil et accompagnement aux jeunes aidants, est située à Laeken.
► Écouter l’interview de Florence Watteyne, coordinatrice des Jeunes aidants proches, dans Toujours + d’Actu
► Pour en savoir plus : www.jeunesaidantsproches.be