Le projet d’arrêté bruxellois sur les trottinettes ne convainc pas toutes les communes
L’avant-projet d’arrêté régional autour des trottinettes partagées a été soumis à la concertation des communes : le compromis est loin d’être établi.
Cela fait plusieurs mois que la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) planche sur un avant-projet d’arrêté régional destiné à mieux réguler le marché actuel des trottinettes et vélos partagés en Région bruxelloise. L’avant-projet a finalement été déposé sur la table du gouvernement bruxellois, en octobre dernier, avec déjà des premières pistes qui ont filtré. Un numerus clausus pour limiter le nombre de véhicules partagés sur la voie publique est ainsi envisagé, tout comme la mise en place d’une taxe annuelle. Le texte annonce également la mise en place de zones de dépôt pour ces véhicules partagés, au sein desquels les utilisateurs et entreprises de micro-mobilité seraient contraints de laisser leur trottinette ou vélo.
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Mais cette proposition ne fait pas l’unanimité au sein des communes, selon un coup de sonde mené par L’Écho. L’avant-projet bruxellois, basé sur une analyse de l’agence Bruxelles Mobilité, prévoit en effet une zone de dépôt toutes les 200 mètres sur les voiries régionales et toutes les 300 mètres sur les voiries communales. Et selon les calculs de Bruxelles Mobilité, rapportés par L’Écho, cela signifie l’installation de 681 zones du genre sur le territoire de la Ville de Bruxelles, 383 à Uccle ou encore 184 à Schaerbeek. Et jusqu’à 26 zones sur les plus petits territoires que sont Koekelberg et Saint-Josse-ten-Noode.
Nombre de dropzones trop important, amende insuffisante…
Ces chiffres ne rassurent pas certaines communes. Auderghem, Woluwe-Saint-Pierre et Evere s’inquiètent des demandes spécifiques de la Région et ne souhaitent pas proposer le nombre de zones requises par la Région, explique L’Echo. D’autres localités, comme Uccle, s’interrogent sur les dispositions prévues autour des sanctions à l’encontre des opérateurs de micro-mobilité.
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Le texte doit encore être discuté avec les acteurs régionaux de la mobilité et le secteur concerné avant de passer devant le Conseil d’État. Des modifications pourraient donc être amenées dans le projet régional.
Gr.I. – Photo : archive BX1