Le cinéma fera résonner plusieurs formes d’arts au festival BAFF dès le 12 novembre
Le Septième art se mettra au service de ses congénères pendant cinq jours lors du Brussels Art Film Festival.
Du 12 au 16 novembre, curieux et fondus du grand écran pourront découvrir une trentaine de films documentaires sur la photographie, la danse, l’architecture, la musique ou encore la peinture. En parallèle, 14 métrages seront en compétition. Le coup d’envoi de l’événement sera donné au cinéma Palace, niché au cœur de la capitale.
“La Guitarra flamenca de Yerai Cortés”, du rappeur espagnol C. Tangana, sera projeté lors d’une première en écho à la biennale des arts Europalia, consacrée à l’Espagne.
La programmation naviguera ensuite entre Bozar, la Cinematek, le Palace et l’Institut supérieur pour l’étude du langage plastique (Iselp). Elle s’invitera également hors de Bruxelles avec des projections au Plaza Arthouse Cinema de Mons, à l’Anversois De Cinema et, pour la première fois, au Cinéma Lumière de Malines.
Le festival promet 33 “films inventifs, radicaux, mais aussi profondément décalés: du western punk et absurde ‘Lolo & Sosaku: The Western Archive’, aux muses qui se rebellent dans ‘La Revolución de las Musas’, jusqu’aux chants de lutte revisités avec ivresse dans ‘La Marsellesa de los Borrachos'”.
En clôture, le film inédit “Fiume o morte!”, réalisé par Igor Bezinović, dénoncera au Palace la politique-spectacle. Distingué par le prix Fédération internationale de la presse cinématographique, il met en lumière “les dérives des clowns politiques de tous bords”.
Le BAFF présentera en compétition 14 documentaires récents qui entretiennent un lien avec la Belgique, signés par 12 réalisatrices et six réalisateurs.
“Face à un monde anxiogène, où les écrans nous bombardent chaque jour d’images de violence et de domination”, le festival entend “résister par la joie”, avec l’humour pour fil conducteur de cette 24e édition. Toute personne souffrant de burn-out peut d’ailleurs obtenir un pass gratuit.
Belga