Festival Afrodisiac : Derrière les festivités se cache une noble cause
Ces 15 et le 16 juillet, s’est déroulée l’édition 2023 du Festival Afrodisiac au Bois de la Cambre offrant concerts, animations, stands d’artisans tournés vers l’Afrique ainsi que des stands de cuisine afin de sensibiliser le public sur la diversité et la richesse de la culture africaine, mais aussi sur les fléaux qui touchent le continent africain.
Niché en plein cœur du Bois de la Cambre, Le festival Afrodisiac est le premier évènement culturel et artistique en Belgique qui célèbre la solidarité et la lutte contre les fléaux qui touchent les pays d’Afrique, limitant le bien-être de leur peuple. Il s’agit d’un voyage vers une Afrique décomplexée à travers des concerts, des animations, des expositions, un village d’enfants et de la gastronomie. Il célèbre la solidarité en musique. Au-delà de l’aspect festif, CIProC asbl sensibilise le public et met en lumière une problématique touchant l’Afrique avec notre slogan : “Ensemble, faisons plus du bruit contre les fléaux qui touchent l’Afrique”. Existant depuis 17 ans, le festival a réussi le pari audacieux de s’imposer comme un rendez-vous multiculturel incontournable pour un mieux vivre ensemble à Bruxelles.
La team RAPOL’OG était présente
À l’animation de ce festival, on retrouve un duo qui host ce festival ensemble depuis 5ans et dont un des membres est un visage familier de BX1, Kossi modeste et Queeny Arickx (animatrice de l’émission RAPOL’OG). Les deux ont assuré le show pendant les deux jours ou se sont déroulé le festival AFRODISIAC enchaînant animations et présentation des artistes. L’émission hip-hop de BX1 était aussi présente à travers les artistes qui se sont produits sur scène. En effet, nous avons croisé pas mal d’artistes passés par RAPOL’OG : La chanteuse MPLI, le deejay Peter Clinton, le rappeur ATY (podcast ici), le rappeur LUCVS (vidéo ici), le rappeur Mybiblos (vidéo ici) et En tête d’affiche de la soirée de dimanche, on retrouvait Le chanteur afro, Youka (podcast ici)
Derrière ces festivités, une cause :
A travers « Watoto Wetu », chaque année, l’ASBL Ciproc sensibilise le public à une problématique qui porte directement atteinte aux droits et au bien-être des enfants du continent africain. Pour ce faire, ils collaborent et mettent en lumière des associations présentes sur le terrain qui, bien trop souvent, œuvrent dans l’ombre.
Pour l’édition 2023, ils ont choisi de se focaliser sur la lutte contre l’exploitation et le travail forcé des enfants. La convention n°29 de l’organisation internationale du travail définit le travail forcé comme tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s’est pas offert de plein gré.
Selon un rapport de l’organisation internationale du travail et de l’Unicef, pour la première fois depuis 20 ans, le travail des enfants progresse dans le monde et en particulièrement en Afrique. Au début 2020, 160 millions d’enfants étaient obligés de travailler dans le monde dont 92 millions en Afrique.
La hausse de l’exploitation et du travail forcé s’explique à la fois en raison de la croissance démographique du continent, mais aussi par la crise économique post-Covid. Les secteurs les plus concernés par l’exploitation et le travail des enfants sont : l’agriculture, les mines (carrières artisanales) et l’industrie.
Dans ces secteurs, la pénibilité et surtout la dangerosité augmente et expose les enfants aux accidents, à la mort et aux maladies. 41 millions d’enfants en Afrique font un travail dangereux, estime l’OIT. Vous trouverez plus d’informations concernant leur combat et les actions qu’ils mettent en place en visitant leur site ou leurs réseaux sociaux (Instagram et Facebook) : @FESTIVALAFRODISIAC.
Queeny Arickx – Photos : BMP AGENCY