Rue de la Loi : le coquelicot a le parfum de la violette (J+44)

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C’était attendu, il n’y a pas eu de surprise. Réuni dans un zoning de Namur le bureau du Centre Démocrate Humaniste a donc décliné l’invitation à soutenir de l’extérieur un gouvernement « coquelicot » en Région Wallonne ou en Fédération Wallonie-Bruxelles. « Nous avons parcouru, par courtoisie, les notes qui nous ont été adressées par le PS et Ecolo, mais nous n’avons pas changé d’avis » expliquait le président du CDH Maxime Prévot après une réunion qui aura duré un peu plus de deux heures, épinglant au passage une « démarche cavalière, pour ne pas dire vexatoire de débauchage des députés ».

Les deux documents concoctés par Elio di Rupo (PS) et Jean-Marc Nollet (Ecolo)  pour la Région et la Fédération n’ont donc pas convaincu les humanistes, même après l’incorporation des suggestions et remarques de la société civile. « Ce n’est pas la vacuité d’une note particulièrement vide qui pouvait nous faire changer d’avis » a flingué la ministre Alda Gréoli. Seule voix dissonante, le luxembourgeois Josy Arens, favorable à a une participation gouvernementale, notait que le CDH « restait un parti politique même si il ressemblait pour l’instant plus à un groupe de pression ».

Le refus du CDH de saisir la main tendue du PS et d’Ecolo s’ajoutant à ceux du PTB et du MR contraint désormais les rouges et les verts à ouvrir une nouvelle séquence. Les deux partis ne voulaient pas communiquer « à chaud », mais seront contraint de le faire dans les prochains jours. Tous les regards se tournent vers le MR, désormais incontournable pour former une majorité à la Région Wallonne et à la Fédération. Les libéraux, malgré leur appel à une « cohérence de projets et de gouvernance entre Bruxelles, la Wallonie et la Fédération », ne devraient toutefois pas être appelés à Bruxelles où les négociations se sont accélérées ces derniers jours (on évoque désormais la fin des négociations envisageable pour la fin de la semaine). « Nous avons maintenant une négociation bien entamée et constructive, on ne rappellera pas d’autres partenaires c’est clair » répondait Laurette Onikelinx, cheffe de file des négociateurs socialiste ce mardi après-midi à l’entrée de la réunion bruxelloise.

En Wallonie le coquelicot a désormais le parfum de la violette. Le terreau bruxellois ne lui sera pas favorable.

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09 juillet 2019 - 16h35
Modifié le 09 juillet 2019 - 16h46
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