Les sites internet de Proximus et Scarlet victimes d’une cyberattaque, de nouveau accessibles
Les sites internet des opérateurs de télécommunication Proximus et Scarlet ont été victimes d’une cyberattaque de type DDoS mercredi matin. Le collectif pro-russe de hackers NoName057 a revendiqué les attaques sur Telegram. Le site internet de l’opérateur télécom Scarlet, filiale de Proximus, est à nouveau accessible à tous les utilisateurs depuis 11h10, rapporte un porte-parole de Proximus.
Ces derniers ont publié un message sur Telegram vers 08h53 où ils revendiquent l’attaque sur les sites de Scarlet, Proximus et un portail internet de Telenet.
Lors d’une attaque DDoS, les serveurs sont “bombardés” de requêtes, ce qui les surcharge et les rend inaccessibles aux utilisateurs légitimes. Les pirates informatiques ne peuvent voler aucune donnée de cette manière.
“Une attaque DDoS a été planifiée puis menée sur les sites de Proximus et de notre filiale Scarlet, nos techniciens ont remarqué cela vers 07h20 et ont immédiatement pris des mesures“, explique le porte-parole de Proximus, Fabrice Gansbeke. “À partir de 07h30, nous avons effectivement constaté une hausse considérable du trafic. L’impact reste très limité : nos systèmes ont résisté. Il est possible que les visiteurs qui se trouvent à l’étranger n’aient pas pu accéder aux sites pendant un petit temps.”
Une attaque plutôt “primitive”
Le porte-parole souligne qu’une attaque DDoS est une attaque plutôt “primitive“, qui consiste à saturer un site de trafic afin de le rendre temporairement inaccessible. “Certains collectifs mènent souvent ce type d’actions. Nous sommes armés contre cela. Cela n’a aucun impact sur les services de nos clients“, déclare-t-il.
Les sites d’un fabricant d’imprimantes industrielles basé à Wavre, CP Bourg, et de la commune wallonne de Comines-Warneton, dans le Hainaut, sont également visés.
Belga – Photo : Belga





