“Le piéton a été l’oublié des dernières décennies”, Matthieu Pillois évoque la mobilité et les chantiers à Bruxelles

À l’occasion de la semaine de la Mobilité, DéFI propose une série de propositions pour améliorer le quotidien des Bruxellois. Pour en parler, Matthieu Pillois, échevin en charge de l’Espace public d’Auderghem était l’invité de Bonjour Bruxelles.

C’est un bilan mitigé que dresse l’échevin à propos de la politique de mobilité de la ministre Elke Van den Brandt (Groen). Selon lui, des avancées ont été réalisées, mais certaines décisions ont parfois été trop “abruptes” et ont manqué de concertation avec les citoyens. “La zone 30 était la meilleure décision à prendre. Mais maintenant, il faut beaucoup mieux la contrôler”. 

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Il insiste sur la nécessité de mieux écouter les citoyens et de prévoir des ajustements lorsque certaines mesures ne fonctionnent pas comme prévu. Matthieu Pillois regrette aussi le manque de communication entre les différentes entités. “Parfois, j’ai Bruxelles Mobilité qui ne me prévient même pas qu’ils vont commencer un chantier. Il faut qu’on se parle tous les jours”. 

Parmi les propositions concrètes de DéFI : réformer la législation fédérale sur le chômage intempéries pour permettre aux ouvriers de revenir sur les chantiers dès qu’il ne pleut plus. Créer une base de données centralisée sur l’accessibilité des trottoirs et des espaces publics, afin de mieux connaître les obstacles et d’orienter les investissements. “Le piéton a été l’oublié des dernières décennies en matière de mobilité”, précise Matthieu Pillois.

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Enfin, il revient sur les négociations budgétaires à Bruxelles, et confirme que DéFI prendra ses responsabilités si le parti est appelé à le faire. “Depuis le début, on a participé à toutes les réunions, proposé des solutions. Alors oui, si on nous le demande, on rejoindra les négociations pour établir un budget. Mais il faut être honnête, avec quatre députés, on ne va pas changer la donne”, conclut l’échevin.

■ Interview de Matthieu Pillois (DéFI), échevin en charge de l’Espace public au micro de Fabrice Grosfilley 

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