Obstacles, bordures, trottoirs abîmés: comment l’association walk lutte pour un espace public plus accessible
On estime qu’à Bruxelles, 30% des déplacements se font à pied. Ce n’est pas toujours évident, entre les trottoirs abîmés ou les passages mal pensés. L’association walk pointe ces problèmes récurrents.
Se déplacer en fauteuil roulant à Bruxelles, c’est faire des détours, buter sur des bordures et affronter des trottoirs inadaptés. Des difficultés qui sont dénoncées par walk.brussels qui représente la voix des piétons auprès de la Région. L’association milite pour des trottoirs accessibles par tous.
Une personne sur trois n’est pas en pleine capacité de ses moyens dans l’espace public. L’association représente également les personnes mal voyantes ou avec une poussette.
“La marche, c’est le premier mode de déplacement des Bruxellois“, rappelle Arne Robbe, porte-parole de walk. “Tout le monde est piéton, qu’on utilise la voiture ou les transports en commun, à un moment donné, on est piéton. Il faut garantir le droit de marcher pour toutes ces personnes. Investir dans la marche, c’est aussi une question de santé publique“.
Ce mardi, walk organise une marche exploratoire d’un kilomètre pour recenser les obstacles sur la voie public. L’objectif est de faire remonter aux communes les difficultés rencontrées par les citoyens.
■ Reportage de Charlotte Verbruggen, Karim Fahim et Stéphanie Mira





