Affaire Didier Reynders : le secteur bancaire sera entendu le 16 septembre
La commission des Finances de la Chambre procédera le 16 septembre à des auditions concernant “l’évaluation de la mise en œuvre de la législation anti-blanchiment et le rôle des banques dans ce domaine”. La banque ING fait partie des institutions qui seront entendues ce matin-là, a-t-on appris auprès du groupe PS (opposition).
Les socialistes réclamaient une telle séance depuis des mois, dans le contexte de l’affaire de soupçon de blanchiment impliquant Didier Reynders, ajoutent-ils.
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ING Belgique est sous le coup d’une information judiciaire pour “trafic d’influence” menée par le parquet de Bruxelles en lien avec la gestion de son illustre client, révélait Le Soir le 20 août dernier. Une information confirmée alors, sans plus de commentaires, par le procureur du Roi Julien Moinil. Cette enquête a été ouverte après que la Banque nationale de Belgique (BNB), le régulateur du secteur bancaire, a transmis son rapport d’inspection sur ING et sa gestion du cas Reynders à la justice.
Selon le quotidien, l’ancien ministre a déposé, de 2008 à 2018, près de 700.000 euros en liquide sur son compte ING. La banque a interrogé son client en 2018 sur ses dépôts réguliers et importants mais a choisi de ne pas dénoncer ces opérations atypiques à la Cellule de Traitement des Informations Financières (CTIF), l’organe antiblanchiment, avant 2023.
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ING sera entendu ainsi que d’autres institutions bancaires : Belfius, BNP Paribas Fortis, KBC, Argenta et Crelan, selon l’ordre du jour provisoire.
Belga





