Le gouvernement bruxellois en affaires courantes reste opposé à l’extension du ring
Le gouvernement bruxellois en affaires courantes reste opposé à l’extension du ring même si l’ASBL environnementale Dryade a retiré son recours devant le Conseil d’État. “Nous voulons un accord qui n’attire pas davantage de trafic vers Bruxelles“, a souligné lundi la ministre démissionnaire de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen).
L’association Dryade s’est entendue avec la Werkvennootschap, une entité du gouvernement flamand consacrée aux projets complexes, sur la modification des plans afin de les mettre en conformité avec des normes environnementales adaptées, rapporte lundi De Standaard. S’il est positif qu’un accord ait été trouvé, la possibilité d’élargir le ring passe mal auprès de la ministre écologiste.
► Lire aussi | Le ring de Bruxelles peut être élargi
“Plus de voies = plus de trafic”
“Un scénario prévoyant la création d’une voie supplémentaire de dix kilomètres n’est pas une option pour moi. Tous les experts indépendants sont d’accord : plus de voies signifie plus de trafic et, au final, des embouteillages plus importants. Si la Flandre venait à supprimer le tram rapide vers Bruxelles – le projet de tram rapide via l’A12 entre Willebroek et Bruxelles qui a été mis en suspens, NDLR – et envoyait en même temps davantage de voitures vers Bruxelles, cela signifierait plus de pollution atmosphérique et plus d’embouteillages dans et autour de notre capitale“, estime-t-elle.
Le gouvernement flamand avait déjà fait savoir que des modifications mineures restaient possibles, mais il estime qu’une quatrième bande est nécessaire pour lutter contre le trafic de contournement dans les communes environnantes.
“Alors que le gouvernement flamand investit des sommes sans précédent dans la rénovation du ring de Bruxelles afin de fluidifier la mobilité autour de la capitale, y compris dans les pistes cyclables et les transports publics, je trouve tout à fait inapproprié et particulièrement déconnecté de la réalité qu’un gouvernement en affaires courantes et aux chiffres budgétaires dans le rouge continue de s’opposer farouchement à ces projets. J’espère que le prochain gouvernement bruxellois, lorsqu’il sera formé, discutera et agira de manière constructive dans ce dossier“, pointe ainsi la ministre flamande de la Mobilité, Annick De Ridder (N-VA). “En ce qui concerne le projet lui-même, en tant que ministre compétente, j’examinerai de près dans les prochains jours les accords récents concernant un éventuel redémarrage juridique, tant du point de vue de l’opportunité opérationnelle que de la faisabilité juridique et financière“, assure-t-elle enfin.
Avec Belga





