En raison des fortes chaleurs, les points d’eau bruxellois sous haute surveillance
Carole Dauphin et Bruno Heuze, deux experts de Bruxelles Environnement vérifient la présence de cyanobactéries.
Ces petites algues bleues qui ressemblent à des fils de peinture. Et les résultats ce mardi sont mitigés : “Il y en a plus que la semaine passée. C’est donc une zone à surveiller“, explique Bruno.
Il est donc temps d’appliquer la première mesure : mettre des panneaux informatifs pour prévenir des risques. S’il n’y a pas de danger imminent, le taux peut toujours augmenter et il n’existe aucun traitement. “Au premier seuil, on place des panneaux informatifs, notamment pour dire aux maîtres de pas faire boire les chiens, et si on passe le deuxième seuil, il faut soit clôturer l’étang, soit en cas extrême, le vidanger.”
Deuxième phénomène qui recouvre les étangs, un étrange tapis vert : les lentilles d’eau. Celles-ci empêchent le soleil de passer et de produire de l’oxygène, ce qui provoque de l’asphyxie et peut nuire aux poissons. Ici le traitement est simple : des oies, qui se régalent de ces lentilles.
Quatre étangs cyanosés, d’autres sous surveillance
Sur les 40 étangs gérés par Bruxelles Environnement, 4 sont actuellement cyanosés: Leybeek, Grand Mellaerts, Petit Mellaerts, Rouge-Cloître n°3 (étang de pêche). Des panneaux ont dès lors été placés pour avertir les usagers de leur présence et des risques.
Le Grand étang de la Pede (seul étang à Neerpede qui est sous gestion de Bruxelles Environnement) n’est actuellement pas touché mais fait cependant partie des étangs qui ont pu présenter des cyanobactéries par le passé. Il est donc gardé sous surveilllance, tout comme ceux au vogelzang.
Bruxelles Environnement précise surveiller également de près les étangs dans les parcs de Tercoigne et Roi Baudouin dont l’état semble suspicieux, mais pour lesquels les mesures ne montrent actuellement pas un bloom de cyanobactéries.
■ Reportage d’Adeline Bauwin et Frédéric De Heneau





