La Fédération patronale interprofessionnelle SDI dénonce l’augmentation des tarifs de stationnement dans le centre de Bruxelles
Elle estime que cette décision de la Ville de Bruxelles risque de “porter un coup fatal aux commerçants bruxellois déjà fragilisés”.
La Fédération patronale interprofessionnelle SDI dénonce mercredi, par voie de communiqué, la hausse des tarifs de stationnement dans le centre-ville de Bruxelles qui entrera en vigueur dès le 1er juillet.
Concrètement, le tarif pour deux heures en zone rouge passera de 5 à 9,20 euros, tandis qu’il augmentera de 3 à 5,50 euros en zone verte. “Ce n’est pas la voiture que vous pénalisez, ce sont les coiffeurs, boulangers, libraires, restaurateurs de proximité. Ceux qui font vivre les quartiers et paient des taxes à la ville”, estime Daniel Cauwel, président du SDI. L’organisation regrette une mesure qui, dit-elle, semble avoir été conçue sans tenir compte des réalités de terrain. “C’est une double peine : nos membres font déjà face à la concurrence du commerce en ligne et aux loyers qui explosent. Maintenant, on éloigne aussi leur clientèle”, déplore encore Daniel Cauwel.
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La Fédération patronale interprofessionnelle appelle la Ville de Bruxelles à suspendre l’application de ces nouveaux tarifs le temps d’une concertation avec l’entreprenariat bruxellois et souhaite la mise en place de périodes de stationnement gratuites en semaine pour la clientèle. Le SDI souhaite également qu’un tarif préférentiel court-terme soit créé pour les clients des commerces de quartier.
L’échevine bruxelloise de la Mobilité Anaïs Maes dit comprendre les inquiétudes des indépendants. Elle précise que, dans le même temps, la Ville a augmenté la durée de la gratuité de 15 à 20 minutes pour le stationnement. La démarche des autorités communales a pour but, selon elle, non pas de décourager une visite dans le centre-ville, mais de limiter le trafic et le stationnement en rue. L’objectif est, notamment, d’inciter les automobilistes à se rendre dans un parking souterrain ou un parking de délestage en périphérie. “Moins de voitures dans les rues contribue à rendre les quartiers plus sécurisés, plus beaux et plus agréables pour tout le monde.”
Enfin, Anaïs Maes rappelle que la Ville souhaite aligner ses tarifs à ceux des autres communes bruxelloises.
Belga





