Plus de 60 recrutements pour soutenir les services d’aide et de protection de la jeunesse

Valerie Lescrenier

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a engagé un plan stratégique et durable de renforcement des ressources humaines dans le secteur de l’aide et de la protection de la jeunesse.

Il prévoit ainsi le recrutement de plus de 60 professionnels supplémentaires dans ces services et une hausse “significative” du budget de formation, porté à 570.000 euros par an dès 2026, annonce vendredi Valérie Lescrenier, ministre de l’Aide à la Jeunesse.

L’objectif principal de ce plan est de stabiliser et renforcer les équipes de l’Aide à la Jeunesse “pour qu’elles puissent offrir à chaque jeune un accompagnement digne, efficace et humain”, et ce face à la montée en complexité des situations rencontrées et à la pression croissante sur les équipes.

Ces professionnels assurent en effet une mission exigeante, à haute intensité émotionnelle, appuie la ministre. “Ils sont souvent un repère essentiel, parfois le seul, dans la vie de jeunes en difficulté. Ce sont eux qui créent le lien, restaurent la confiance, et ouvrent des perspectives.”

Pour répondre à la hausse des dossiers, aux départs non remplacés et à l’évolution des besoins, plus de 60 équivalents temps-plein supplémentaires seront mobilisés dans les services d’aide à la jeunesse (SAJ), dans ceux de protection de la jeunesse  SPJ), dans les institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ) et dans les centres communautaires pour mineurs dessaisis (CCMD).

Il s’agit notamment de conseillers/directeurs adjoints, de délégués sociaux et de permanence, d’inspecteurs, d’assistants administratifs, mais aussi d’éducateurs, de formateurs, de psychologues et d’assistants sociaux.

Le budget est de près de 2,2 millions d’euros. Dès 2026, l’enveloppe formation passera par ailleurs de 130.000 à 570.000 euros par an. Cet effort “sans précédent” vise à renforcer les compétences de terrain. Les formations porteront notamment sur la gestion de l’agressivité verbale, la compréhension des logiques de narcotrafic, le coaching et l’intégration des jeunes recrues. “L’Aide à la Jeunesse ne doit plus être le dernier recours, mais un tremplin et l’urgence ne peut plus être la règle. Et cela passe, avant tout, par des équipes bien formées, bien entourées, et fières de leur mission”, conclut la ministre Lescrenier.

Belga

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