Plus de 70% des expatriés se sentent bien à Bruxelles mais pointent l’administration et la malpropreté

Mont des Arts - Photo : Pexels

Ils rapportent toutefois que les contacts avec l’administration communale sont parfois un véritable parcours du combattant et se disent préoccupés par la malpropreté.

Plus de 70% des expatriés déclarent être bien accueillis dans les communes bruxelloises, ressort-il d’une enquête publiée mercredi par l’organisation patronale Voka Metropolitan, menée en collaboration avec le Brussels Times.

Selon l’enquête, 71% des expatriés dans la Région bruxelloise se sentent les bienvenus. Ils recommandent surtout de poser ses valises dans les communes d’Uccle (95%), Etterbeek (94%) et Woluwe-Saint-Pierre (93%). La commune d’Evere, située au nord de Bruxelles, est celle qui obtient le pire score (39%).

► Relire : Bruxelles 37e ville la plus chère pour les expatriés

Lorsqu’un expatrié débarque à Bruxelles, il doit obligatoirement passer par l’administration communale, notamment pour obtenir son titre de séjour. “Des services rapides et fluides sont (donc) très importants”, a souligné Voka Metropolitan. Pourtant, deux expatriés sur trois indiquent rencontrer des problèmes avec l’administration communale. La commune d’Evere est, une fois de plus, celle qui obtient le pire score (52%). Les personnes sondées pointent des délais d’attente excessifs, un personnel désagréable, des problèmes linguistiques et le manque de services numériques. À l’inverse, Schaerbeek est celle qui a enregistré le meilleur score (86%).

Les expatriés attendent également un effort de la part des communes en ce qui concerne la propreté. Les communes centrales sont celles qui ont obtenu les pires résultats. “Les expatriés sont très importants pour notre économie”, a déclaré le directeur de Voka Metropolitan, René Konings. C’est pourquoi il exhorte les communes à investir dans un meilleur accueil, pointant la nécessité de services rapides, fluides et disponibles en anglais. La Région et les communes doivent en outre se concentrer de toute urgence sur la lutte contre la malpropreté publique, a-t-il ajouté.

Belga

Partager l'article

09 octobre 2024 - 12h34
Modifié le 09 octobre 2024 - 12h50