Les ventes des magasins d’habillement en recul pour la 2e période de soldes consécutive

Pour la deuxième année consécutive, les ventes des magasins de vêtements ont baissé durant les soldes d’été.

Le recul est cette fois d’environ 3%, contre -5% en 2023. Quatre détaillants sur dix ont d’ailleurs vendu moins que pendant les soldes de l’été passé, ressort-il mercredi d’une enquête réalisée par les organisations flamandes Mode Unie et Unizo au dernier jour des soldes. La semaine dernière, l’Union des classes moyennes (UCM) avait déjà fait état d’un bilan mitigé.

Mode Unie et Unizo ont passé au crible les ventes de 112 détaillants. Leurs ventes ont chuté de 2,7% par rapport à juillet 2023. Ce recul vient s’ajouter à une baisse de 5% durant les soldes d’été 2023. Mode Unie attribue ces mauvais chiffres à l’été morose. “La saison des ventes a démarré avec enthousiasme mais, après la première semaine, les ventes ont stagné“, analyse Isolde Delanghe, directrice de l’organisation sectorielle. Il semblerait que le temps pluvieux se répercute directement sur les chiffres de vente. “Dès que les températures augmentent, les ventes progressent également“, explique-t-elle. Cette dernière semaine de chaleur tropicale pourrait limiter quelque peu les dégâts.

Un son de cloche similaire se fait entendre au Syndicat neutre pour indépendants (SNI), qui a mené une enquête auprès d’une quarantaine de magasins de vêtements. Les soldes suivent la même courbe décevante qu’en 2023. Les grandes chaînes et les boutiques en ligne proposent des réductions tout au long de l’année, ce qui fait que les consommateurs attendent moins les soldes et sont moins enclins à dépenser de l’argent pour cette “occasion spéciale”, constate l’organisation d’indépendants.

L’UCM ne disait d’ailleurs pas autre chose la semaine dernière. Si le résultat est légèrement meilleur qu’en 2023, la météo maussade et l’intérêt moindre des consommateurs pour cette période de réductions ont en effet freiné les ventes.

Belga. 

■ Un reportage de Sabine Ringelheim, Loïc Bourlard et Stéphanie Mira