Les Belgian Cats à l’entraînement à cinq jours du début de leur parcours olympique
Au terme d’une préparation de six matchs immaculée, tous les voyants semblent au vert pour les championnes d’Europe.
C’est avec les deux Julie, Allemand et Vanloo, que les Belgian Cats de Rachid Meziane ont foulé mercredi le parquet du Lange Munte de Courtrai, leur camp de base pour la phase de groupes des Jeux Olympiques de Paris.
Blessée à la cheville fin mars, Julie Allemand a donc remporté sa course contre-la-montre, avec l’aide précieuse du kiné à la renommée mondiale Lieven Maesschalck. Dimanche, elle a fait son grand retour dans l’équipe belge lors de la victoire des Cats 75-66 face au Japon. Quant à Julie Vanloo, revenue samedi de Washington, elle va désormais pouvoir faire profiter au groupe de l’expérience engrangée lors de sa première partie de saison disputée avec les Mystics en WNBA. L’entièreté du groupe, préservé par le Covid, est donc prête.
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En amont de leur entrée en lice lundi contre l’Allemagne, “une nation émergente dangereuse“, selon leur coach, les Cats ont aligné six succès en préparation. En effet, les Belges se sont imposées face à la Chine (78-63), la Serbie (106-59), l’Espagne (76-58), le Canada (81-51), la Chine (79-57) et le Japon (75-65). En phase de groupes, la Belgique rencontrera, à Lille, l’Allemagne (29 juillet), les États-Unis (1er août) et le Japon (4 août).
Pour Julie Allemand, “c’est un exploit, presque un miracle” d’être prête pour les Jeux
Blessée et opérée de la cheville fin mars, Julie Allemand était présente avec les Cats mercredi sur le parquet du Lange Munte de Courtrai, cinq jours avant d’entamer les Jeux Olympiques face à l’Allemagne à Lille.
La meneuse, qui a disputé 17 minutes contre le Japon en préparation dimanche, estime que sa présence dans le groupe relève de l’exploit, presque du miracle.
“C’est une grande victoire pour moi, une première bataille remportée”, a-t-elle expliqué à l’issue de la séance d’entraînement. “Il y a quatre mois, c’était très incertain. Ce que j’ai fait, c’est un exploit, presque un miracle. Revenir d’une opération au ligament interne en quatre mois, c’est incroyable. J’ai bossé pour ça. Être présente dans le groupe pour les Jeux, c’est déjà une réussite.”
Gagnante dans l’âme, La Liégeoise ne se contentera toutefois pas de faire de la figuration. “Je veux m’illustrer et aider l’équipe, même si cela ne fait qu’une semaine que je suis avec le groupe. Ce ne sera peut-être pas la Julie Allemand que l’on a l’habitude de voir mais cela m’importe peu. Je serai présente au moment où l’équipe en aura besoin.”
Rassurée par l’état de sa cheville, qui réagit bien à sa reprise, la Belge pense pouvoir encore grandir au fil des matchs. “Je continue mon chemin après avoir eu un bon test contre le Japon. C’est impossible d’être à 100% après trois entraînements à la suite d’une opération. Je dois retrouver mon rythme basket. Je sais que mon corps va pouvoir reproduire ce qu’il a déjà fait mais il faut lui laisser du temps. Ce mercredi, je me sentais déjà bien mieux que la semaine passée, j’ai beaucoup moins d’appréhension. Tout ça est très positif”, a terminé Allemand, qui ne devrait pas être limitée au niveau de son temps de jeu.
Belga – Photo : Belga/Virginie Lefour